La condamnantion du système actuel

Publié le par MASHIMANGO

Croissance ou arrêt de croissance, la question que l’on doit se poser aujourd’hui est de savoir de quelle s’agit-il, comment et pour qui. La crise financière internationale que nous traversons porte condamnation du système actuel et constitue un événement majeur de prise de conscience pour une nouvelle donne économique. Elle témoigne, en tout cas, l’incapacité et les dangers longtemps dénoncés du « capitalisme à tout va » qui n’est autre qu’un moyen de maintenir et assurer la puissance et les privilèges des plus aisées de ce monde au mépris des plus démunis.

 

En concentrant l’économie nationale et du monde dans les mains de quelques individus, le capitalisme organise l’inflation et la hausse de prix concomitante pour favoriser les profits au travers l’exploitation des travailleurs.

 

Comme on le constate actuellement, la surexploitation des travailleurs a atteint les limites du supportable. Les suicides au travail en témoignent suffisamment.

 

Alors que les progrès technologiques appellent une production de masse, on réalise que les débouchés nouveaux se heurtent plus que jamais à la pauvreté croissante.

Alors que les besoins croissent, les moyens de les satisfaire sont plus qu’insuffisant que la courbe de la concavité tourne vers les « Y négatifs ».

 

Tout ceci parce que l’aristocratie a accumulé et suraccumulé toutes les richesses du pays et du monde.

Tout ceci parce que les capitaux ne trouvent plus des débouchés suffisamment rentables, c’est-à-dire un profit élevé dans le plus court délai possible.

Tout ceci parce que les capitaux, en dehors des productions utiles, cherchent des rémunérations dans les spéculations de toutes sortes jusqu’à nous produire des « effets Madof ».  

 

Les conséquences sont que la masse des français travaille dur et vit mal, travaille plus et demeure pauvre, travaille plus pour crever vite.

Les conséquences sont que l’on ferme des usines (Gadrange),

Les conséquences sont que l’on jette au chômage des travailleurs,

Les conséquences sont que les jeunes diplômés vivent dans le désespoir, etc. alors qu’une fraction de population gèle ou dilapide d’énormes capitaux - qui serviraient au progrès général – dans les spéculations boursières.

 

Et aujourd’hui on veut privatiser les services publics : les universités, les hôpitaux, la poste… Mais il faut être timbré !

 

C’est dans ce prestigieux gâchis que s’exprime aujourd’hui la crise qui frappe le monde. Ce n’est pas une crise économico-financière, mais une crise systémique, idéologique et morale qui frappe la vie sociale, économique et financière. Bref, c’est le capitalisme qui se dénude. Militons donc pour rendre l’argent utile et bâtir un autre modèle de société, une société socialiste, progressiste et solidaire parce que nos vies valent bien que les bourses.

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