Face à la crise, des gesticulations hasardeuses!

Publié le par MASHIMANGO

Désormais dans le vocabulaire des politiciens qui dirigent notre pays et nos villes, un seul mot ne cesse de revenir : La crise qui, depuis quelques mois, est devenue une actualité brulante. Et le gouvernement se montre parfaitement incapable de prendre le taureau par les cornes à part quelques gesticulations hasardeuses et incohérentes. Aujourd’hui les français s’interrogent. Ils s’interrogent sur la volonté, les intentions et aussi l’organisation du pouvoir politique. Leurs questions sont légitimes. Elles nécessitent des réponses claires et précises. D’autant plus que des millions des femmes et des hommes sont en manquent d’emploi (700.000 chômeurs en plus en 2009, quelle déplorable prévision !). Certains ne vivent que de maigres allocations. D’autres sont sans ressources. Nombreux de nos compatriotes sont sans toit alors que notre hyper président nous promis que « plus jamais un français ne dormira dehors » !

Pour ceux ou celles qui travaillent, ils (elles) peinent à survivre. Ils (elles) sont travailleurs pauvres, des travailleurs aux bas revenus qui, en plus des conditions de travail éprouvantes, non seulement se privent de l’habillement, de la culture, de loisirs, mais aussi de la santé et parfois, de l’alimentation normale. Pour ces hommes et ces femmes, la vie est jalonnée d’échéances qui sont autant de motifs d’anxiété.

Où est passé le « président du pouvoir d’achat » ? Il a augmenté de 140 % son argent de poche 48 heures après le vote des franchises médicales. Quel cynisme ! Des milliers des femmes seules, ayant des enfants en charge connaissent ces terribles situations. Les personnes âgées ne sont pas également épargnées de ces soucis. Ce qui traduit l’incapacité de ce gouvernement d’assurer à ceux qui ont peiné toute leur vie la retraite paisible et heureuse qu’ils doivent avoir.

On ne peut pas non plus oublier les travailleurs étrangers dont les grandes entreprises et l’Etat français a organisé l’immigration. Victimes de discriminations de toutes sortes, confinées dans les tâches pénibles, ils sont contraints de vivre dans des logements insalubres et vétustes, dans des foyers  misérables ou des bidonvilles. Leurs progénitures sont les « laissés pour compte » de la République.

Mais le problème est que « ces laissés pour compte » sont devenus plus nombreux. Ce ne sont plus seulement ces « petits arabes », « ces petits noirs » et ces « petits chinois » (tous les asiatiques sont appelés ainsi) des quartiers dits « difficiles » ; mais aussi des « petits blancs » de la classe ouvrière et donc, tous les français dans leur immense majorité connaissent les difficultés de la vie quotidienne, l’insécurité de l’existence et la crainte du lendemain.

La baisse calamiteuse du pouvoir d’achat et la hausse vertigineuse des prix pèsent lourdement sur les des familles (pauvres et modestes) que le fossé entre les pauvres et les riches se creuse davantage : les pauvres deviennent de plus en plus pauvres et les riches de plus en plus riches avec un cadeau magnifique, le bouclier fiscal.

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