Le tyran qui se moque du monde: votre réponse.
C'est l'histoire de Pisistrate, l'homme qui ne reste sur sa défaite. Solon, le vénérable législateur d'Athènes, l'avait bien compris. Il appelait Pisistrate "renard" et n'hésitait pas à mettre ses concitoyens en garde contre lui. «C'est votre lacheté qui fera votre malheur» avertssait-il ses concitoyens avant d'ajouter:«Vous écoutez ses beaux discours et vous ne voyez pas ses actes. Vous vivez heureux en république, vous vous réveillerez un jour au pouvoir d'un tyran». Mais le peuple d'Athènes était si naïf qu'il avait tombé sous le charme de Pisistrate: les artistes, les ouvriers agricoles, les bergers de montagne, les intellectuels, les philosophes, les historiens, les voyous... et même les «étrangers» avaient trouvé en lui un défenseur de leur cause. Il était si charlatan, si felin qu'un jour, il se renda à la place publique gardée par ses amis et cria: «on veut m'assassiner. Je réclame la garde» pour susciter la compassion de ses disciples. Avec des cris d'aindignation, ses partisans crièrent au complot et votèrent pour la garde.
Quelques mois après, Pisistrate, devena maître d'Athènes poussa ainsi Solon et quelques fidèles qui lui restaient à une retraite déséspérée. Quelques jours plus tard, Pisistrate organisa sa rentrée solennelle: cavaliers, fils de grandes familles aristocratiques, les dardes du corps, les fidèles montagnards, les robustes artisans, les nains, les fils du tyran, jeunes gens de grande allure, connus et moins connus se rassemblèrent à la pace publique brandissant leurs trompettes et invitant les citoyens d'Athènes de récevoir avec bienviellance Pisistrate, fils d'Huippocratès.
Pendant son règne, Pisistrate a tout rassemblé sur lui que rien ne lui manqua: l'argent, l'or, les bijoux, des lunettes étincelantes, la casquette, les bracelets, etc. Il était entouré des femmes qui, épouvantées, s'abattaient front contre terre. Il s'intéressa aux riches à qui il distribuait des cadeaux, se moqua des pauvres, des malades, des «étrangers», des jeunes et vieux... et s'adonna à la fête. Il était si festif que plus les jours avancaient, plus l'économie tournait mal et plus son incampacité se manifestait. C'est ainsi que petit à petit, sans epsoir, la foule qui l'a mis à la tête d'Athènes commença à lui tourna le dos.
Comment a-t-il été possible qu'un stratagème aussi grossier ait pu réussir chez ces Athéniens qui passent pour être, parmi les Grecs, les plus sensés? Je demande aux lecteurs de me donner les éléments de réponse.
Quelques mois après, Pisistrate, devena maître d'Athènes poussa ainsi Solon et quelques fidèles qui lui restaient à une retraite déséspérée. Quelques jours plus tard, Pisistrate organisa sa rentrée solennelle: cavaliers, fils de grandes familles aristocratiques, les dardes du corps, les fidèles montagnards, les robustes artisans, les nains, les fils du tyran, jeunes gens de grande allure, connus et moins connus se rassemblèrent à la pace publique brandissant leurs trompettes et invitant les citoyens d'Athènes de récevoir avec bienviellance Pisistrate, fils d'Huippocratès.
Pendant son règne, Pisistrate a tout rassemblé sur lui que rien ne lui manqua: l'argent, l'or, les bijoux, des lunettes étincelantes, la casquette, les bracelets, etc. Il était entouré des femmes qui, épouvantées, s'abattaient front contre terre. Il s'intéressa aux riches à qui il distribuait des cadeaux, se moqua des pauvres, des malades, des «étrangers», des jeunes et vieux... et s'adonna à la fête. Il était si festif que plus les jours avancaient, plus l'économie tournait mal et plus son incampacité se manifestait. C'est ainsi que petit à petit, sans epsoir, la foule qui l'a mis à la tête d'Athènes commença à lui tourna le dos.
Comment a-t-il été possible qu'un stratagème aussi grossier ait pu réussir chez ces Athéniens qui passent pour être, parmi les Grecs, les plus sensés? Je demande aux lecteurs de me donner les éléments de réponse.