Notre combat est de ranimer les espoirs.
La politique prônée par le gouvernement Fillon et les lois conséquentes qui sont votées enfoncent notre pays dans une crise sociale et idéologique. Chacun peut l'affirmer: "la France connaît une crise idéologique." Certes, les dernières élections présidentielles ont mis en tête de la nation un président ultralibéral qui a repris et recyclé les idées et le slogan de l'extrême droite que les Français - même ceux qui ont voté avec bonne foi Sarkozy - s'interrogent sur ce que vont devenir les droits sociaux en France. De la remise en question de certains droits légaux - notamment le droit de grève - à l'instauration des peines planchers, en passant par les franchises médiacles, les tests ADN pour les candidats africains au regroupement familial, la droite Sarkozyste va faire éclater la société française que l'on se demande si la devise de la France n'est pas passé de «Liberté-Egalité-Fraternité» à «Liberticide-Inégalité-Supicion». Aujourd'hui, les Français réalisent que, avec Sarkozy, mieux vaut être riche, star et mannequin qu'être pauvre, laid et inconnu.
Cependant, au-delà de l'anxiété, les résultats des législatives ont quelques matières à réflexion pour les Français: ils ont permis de bousculer la mise en place de la fameuse « TVA sociale », qui n'est autre qu'une escroquerie qui consiste à accroître les profits des plus fortunés au dépens des plus démunis. Au lendemain des municipales et cantonales, d'autres défis nous attendent. Ils nécessitent une union de la gauche pour promouvoir des nouvelles envies qui, sans renier notre histoire, s'appuyeront sur nos atouts pour avancer tous ensemble dans la lutte contre la politique ultralibérale de l'UMP. Ce combat est le nôtre, nous les hommes et les femmes de la gauche. En effet, pour ceux qui veulent prendre connaissance des raisons qui fondent notre combat, nous leur proposons trois points:
1. C'est nous qui portons une critique lucide de la politique de la droite,
2. C'est nous qui préconisons une méthode pour faire autrement et avancer,
3. C'est nous qui avons des propositions cohérentes aptes à résoudre les problèmes sociaux et économiques de la société.
Face à la politique de la droite qui répond uniquement aux exigences du grand patronat, nous appelons à la mobilisation contre des inégalités sociales que veut instaurer le gouvernement UMP. Comme nous nous y sommes engagés, nos actions consistent à utiliser les possibilités qui nous seront offertes pour construire une société plus sociale, solidaire et fraternelle. C'est-à-dire, faire progresser les valeurs de la République pour lesquelles nous luttons: innovation, combat, union, solidarité , courage et fraternité sont les mots cadres qui nous animent et font notre force. Nous menons actuellement, au sein du PCF, un travail de fond pour sortir de la crise idéologique qui mine les esprits. Nous voulons ranimer les espoirs, mener un combat contre le sentiment d'impuissance, lutter pour l'insertion de chacun dans l'emploi, la formation, l'éducation, la responsabilité, sans rejets ni exclusions, sans distinction de race et/ou de sexe et sans discrimination.
1. Nous estimons notamment que chaque travailleur doit disposer des informations et pouvoirs qui lui permettent d'assumer les charges de particpation à la prise de décisions de l'entreprise. Il ne s'agit pas d'agir contre les décideurs en place, mais plutôt avec les decideurs patronaux et étatiques d'aujourd'hui et de demain pour imposer la participation de tous et permettre à chacun de comprendre la nature des problèmes posés, les options des choix et d'intervenir à temps par lui-même. Cette proposition telle qu'elle a été formulée par MGB reste un des moyens pour lutter contre les lincienciments et d'autres abus socio-économiques. Pour les ouvriers, les employés (25 et 28% de la population), avec les syndicats, c'est la conquête de nouveaux droits et pouvoirs tandis que pour les patrons, c'est l'obligation de partager les informations et les rôles directionnels.
2. Consolider les bases sur lesquelles réposent notre société que la droite sarkozienne est en train de délabrer. Nous nous proposons de révaloriser les activités humaines, de lutter contre la stigamtisation des pauvres et des «étrangers» (ceux qui ne ressemblent pas à «nous») devenus les boucs émissaires de la misère de la France. Il s'agit de mener une bataille de résistance sur terrain et de réaliser un projet alternatif à celui de Nicolas Sarkozy et ses lieutenants. Notre détermination est de barrer la route à Dominique Perben avec ses recrues «millonistes» et «villieristes». Pour cela, nous abordons ces échéances avec la plus forte détermination pour que notre ville de Lyon soit gérée par une municipalité de gauche poursuivant l'action menée depuis 2001 sous l'animation de Gérard Collomb.
3. Par l'importance des décisions qui s'y prennent sur nos vies de tous les jours, nous nous sommes également engagés à renforcer notre participation au Conseil général du Rhône, actuellement présidé par Michel Mercier (UDF-Modem) avec comme Vice-Président Dominique Perben (UMP-Sarkozy) afin de combattre que notre département soit le bastion où s'applique le politique de remise en cause des droits sociaux. Ce combat s'inscrit dans notre dynamique qu'est d'Agir concrètement contre les inégalités. Nous voulons mettre notre expérience au service des populations noyées dans la misère à cause des bas salaires, de manque d'emploi, des diffultés de se loger dignement; les populations qui vivent non pas des fins de mois, mais des débuts des mois difficiles; ces garçons et filles laissés à la «périphérie» de la société alors que ceux qui dorment sur leurs rentes s'enrichissent de plus en plus.
Après les élections présidentielles qui ont porté au pouvoir le «Président décomplexé» Nicolas Sarkozy (Président «bling bling») et les législatives qui ont confirmé Fillon dans ses fonctions de Premier Ministre, la construction d'un nouveau rassemblement populaire majoritaire s'avère plus que jamais important, surtout pendant ces municipales et cantonales. Ce rassemblement est inséparable d'une grande action à conduire pour avancer dans la voie de la justice sociale et de la solidarité tant nationale qu'internationale.
Nous sommes convaincus que le projet de société porté par les candidats de gauche, surtout les communistes, est une issue durable et réelle à la crise idéologique que connaît à présent notre pays. Il consiste à relancer les productions et l'économie pour créer des emplois et des richesses supplémentaires. Parce que, plus qu'hier, la France a besoin de plus de justice et plus d'équité dans la redistribution des richesses. Le fossé qui existe actuellement entre les riches et les pauvres impose une action quotidienne associant les rassemblements dans les luttes pour résister à la politique de la droite. L'originalité de notre démarche tient à la fois à notre diversité, à l'ouverture que nous proposons à d'autres forces de gauche et au contenu même du combat. Dans ce mouvement, nous sommes porteurs de solutions aux différents niveaux décisionnels, à commencer par le niveau municipal et cantonal.