La vérité en deçà des Pyrénées.

Publié le par MASHIMANGO

      Il y a beaucoup de raisons qui poussent une personne à décider de se lancer dans la politique. On cite souvent le désir de servir les autres, de résoudre des problèmes, de participer aux décisions qui affectent le grand nombre, d'apprendre comment le pays est gouverné et de devenir un dirigeant. La plupart de ceux qui se lancent servent un grand discours sur les raisons générales qui les y ont poussés. Mais les motifs personnels sont plus difficiles à cerner. La vraie raison qui fait qu'une personne se soumette à l'épreuve d'une campagne politique pénible, puis, par la suite, de se trouver exposée à l'oeil critique et vigilant de l'opinion, n'est pas facile à déterminer.

      L'une des réalités les plus importantes est que l'éthique politique est de même nature: le respect de la liberté et du bien être d'autrui. Cependant, la complication vient de la diversité culturelle et des préjugés que l'on a de "l'autre". Et il me semble bien, malheureusement, que chaque portion de progrès doit entrainer la disparition d'un "autre." D'où la préoccupation centrale des politiques aujourd'hui qui, à ne pas perdre de vue, consiste à répondre à la question: "Qu'allons-nous faire pour eux?", doublée du fameux souci "altruiste-racite": "Que pouvons-nous faire pour eux?" et d'une question intéressée: Quel profit allons-nous en tirer?"

      On peut regarder partout autour de soi dans le pays et constater à quel point les français de couleur sont des "damnés de la nation". Nous pensons que le problème de l'éthique se situe sur le plan de la liberté et de la responsabilité. On parle aujourd'hui de l'emploi comme "priorité des priorités" alors que les faits nous sont bien connus. S'il est établi que la discrimination à l'embauche bat son plein en France, il est connu de tous que les "lois liberticides" mises en place par Sarkozy et Perben sous le gouvernement Raffarin ont libéré les forces les plus dures contre les noirs déjà fragilisés par la précarité et à qui l'on fait porter tous les malheurs de la France. Et aujourd'hui comme hier, outre le contrôle au faciès, l'explusion massive des étrangers ("sans-papiers") qu'on a déjà exploité jusqu'au moelle des os et les tests ADN pour les candidats au regroupement familial, le gouvernement Fillon s'est engagé dans le durcissement des mesures repressives, la mise en cause du droit de la défense et dans une politique de contrôle de la population.

      Tout bien considéré, nous pensons que des changements s'imposent pour rendre notre société apte à apporter beaucoup à tous ses enfants. La solution possible étant de nous mobiliser pour les municipales 2008. 

 

 

 

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